dimanche 18 octobre 2020

réouverture du corps électoral provincial ?

 Ce samedi 17 octobre 2020, 10 000 personnes se sont mobilisées devant le haussariat à l'appel de « Un cœur Une voix » pour demander la réouverture du corps électoral provincial. 
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/un-c-ur-une-voix-reussit-son-pari-883374.html

J'ai été membre du bureau de l'AFRNC pendant plusieurs années  et nous avions, en 2017, organisé une une manifestation demandant la même chose, à savoir que le corps électoral ne soit pas gelé mais glissant comme cela était écrit dans les accords de Nouméa de 1998.
Volontairement, je ne suis pas allé à la manifestation de 2020. Je me refuse aujourd'hui à quémander aux Calédoniens une sous-citoyenneté. Je préfère rester un étranger en Nouvelle-Calédonie. 
Les Calédoniens sont libres d'instituer uns citoyenneté calédonienne (ou une nationalité calédonienne, cela ne change rien pour moi) mais je n'accepte plus qu'ils le fassent en gardant la citoyenneté française. Cet état de fait était acceptable dans une période de transition, pas après le troisième référendum et ceci quel que soit le résultat de ce référendum.

Si un Français doit avoir une certaine durée de résidence pour voter en Nouvelle-Calédonie, alors un Calédonien devrait avoir une certaine durée de résidence en France pour avoir le droit de vote pour les élections à l'assemblée nationale et pour le président de la République. Si un calédonien a le droit de travailler sans aucune restriction dans toute l'Union Européenne, alors, un Crétois devrait pouvoir travailler sans aucun restriction en Nouvelle-Calédonie.
Il ne serait pas acceptable que la Nouvelle-Calédonie ne fasse pas partie de l'Europe, mais que tous ses habitants soient des européens. 

Enfin pour terminer, je vous incite à écouter une conférence qui a été filmée et mise sur YouTube : youtu.be/i7nJm8V0aSs. Le plus intéressant, c'est, à la fin, la longue tirade de Mathias Chauchat. On entend sa haine des français qui ne sont pas citoyens calédoniens. J'avoue que sa peur, si elle se concrétisait, me remplirait d'allégresse. Ce serait un juste retour des choses.

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