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« Comment
est-il possible, dans un pays de 265 000 habitants, d’avoir
un corps électoral de 220 000 personnes ? »,
s’étonne l’historien Louis-José Barbançon. La question se fait
pressante, à l’approche d’un nouveau scrutin provincial, qui se
tiendra en novembre ou en juin 2026. En 2019, l’archipel
comptait, en effet, 77 477 mineurs. Pour que les listes soient
sincères, il faudrait donc que le territoire compte plus de
290 000 habitants.
J'ajoute que la question se pose aussi pour les élections législatives et pour les référendums passés et pour le vote éventuel sur un futur statut de la Nouvelle-Calédonie.
Il y a des personnes qui ont quitté la Calédonie et qui sont toujours inscrites et il y a des personnes qui sont inscrites dans plusieurs bureaux. Et il y a aussi probablement des personnes fictives.
On a le fichier de l'Isee issu du recensement, les fichiers des listes électorales qui sont établies dans chacune des mairies de la Nouvelle-Calédonie. Il y aussi les fichiers de l'état civil. Un traitement purement informatique assez facile et très rapide devrait permettre de croiser ces différents fichiers.
J'ai du mal à comprendre que cela n'aie pas encore était fait. Il me semble que ce travail devrait être fait en urgence.
Christian Bernardi
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